Dans le cadre de la concertation sur la réforme des retraites qui a lieu en ce moment avec les partenaires sociaux, la question posée par le Haut Commissaire : « Faut-il maintenir les pensions de réversion ? » a des raisons d’inquiéter les familles et plus particulièrement les femmes.
Les pensions de réversion représentent 35 milliards d’euros par an, elles concernent 4,4 millions de personnes dont 89% de femmes et surtout pour plus d’un million d’entre elles, c’est leur seul revenu.
Il s’agit en particulier des mères de familles qui ont décidé de consacrer leur temps à leur famille et à leurs enfants, mais aussi des femmes d’agriculteurs, d’artisans, de commerçants.
Il n’est pas envisageable de supprimer les pensions de réversion qui entrainerait la disparition des familles. Il serait d’une grande injustice que soient remis en cause les droits acquis non seulement par les femmes déjà pensionnées mais également par celles ayant vocation à la réversion du fait de cotisations déjà versées.
Nous sommes contre toute suppression des pensions de réversion et surtout de toute rétroactivité.
Cécile Bayle de Jessé
Déléguée nationale à l’épanouissement familial
Membre du bureau National Debout la France