Ce mercredi matin, un individu fiché S emprisonné à Brest s’est évadé lors d’un transfert à l’hôpital, avec l’aide d’au moins deux complices.
En effet, le détenu de 21 ans fiché S et considéré comme particulièrement dangereux, déjà condamné à de multiples reprises, n’a pas agi par hasard. Son évasion était minutieusement préparée et orchestrée. Il savait qu’une voiture l’attendait. De plus, des téléphones portables ont été retrouvés dans sa cellule.
Cette évasion montre deux problèmes particulièrement graves, mais connus depuis longtemps :
- les prisons sont des passoires : c’est grâce à ces téléphones portables dont il disposait librement dans sa cellule qu’il a pu mettre au point son évasion. Il a même laissé un mot à destination de la directrice de la prison : “je suis libre”. Ce sont quotidiennement des portables et des armes aux mains des détenus qui sont retrouvés dans les prisons françaises. Le trafic de drogue au sein même des établissements carcéraux se fait au grand jour.
- les agents pénitentiaires manquent considérablement de moyens : lors de cette extraction médicale pour un fiché S, les agents pénitentiaires étaient moins de 5, sans aucune arme. Cela n’est malheureusement pas nouveau. Ils sont les victimes quotidiennes du laxisme et du renoncement de l’État.
Les fouilles n’étant plus obligatoires, elles sont limitées alors que les prisons sont des lieux de trafics et de prêches islamistes. Pire, certains établissements sont de véritables “coupe-gorge”.
Les agents pénitentiaires doivent se contenter d’un simple sifflet pour se défendre, pendant qu’on leur fait peser le poids supplémentaire des extractions judiciaires, jusqu’alors effectuées par les forces de Police. Demander toujours plus, avec toujours moins, c’est la logique de la Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Nicole Belloubet.
Jusqu’où ira-t-on ainsi ?!
Par leurs choix gravissimes, le Président Macron et le Gouvernement se rendent responsables.
Cette évasion fait peser un risque supplémentaire pour la sécurité des français, alors que nous venons de subir un nouvel attentat terroriste sur notre sol.
Nous renouvelons notre soutien total aux agents pénitentiaires et aux forces de l’ordre, qui font tout leur possible pour garantir la sécurité des français malgré le manque de moyens.
Il est temps de rétablir l’ordre et l’autorité sur notre territoire, et en particulier dans nos prisons, afin que le laxisme laisse place à la fermeté nécessaire.
Damien Toumi,
Secrétaire Départemental Drôme de Debout la France,
Membre du Bureau National de Debout la France,
Conseiller Municipal de Bourg-Lès-Valence,