Sous les pavés de Paris, la ZAD de Notre-Dame-des-Landes ?
Hier à Paris, le dispositif de sécurité a été totalement débordé par plus de 1000 individus qui ont pu se rendre à la manifestation puis s’organiser pour mettre en danger nos concitoyens et nos policiers.
Le gouvernement doit répondre devant le Parlement du niveau intolérable de ces violences. En effet, l’Etat disposait d’alertes précises des services de renseignements et de centaines de caméras capables de repérer en amont l’arrivée et le rassemblement de ces meutes.
Nos forces de l’ordre et les contribuables paient donc au prix fort soit l’incompétence, soit le machiavélisme misérable du gouvernement dont le laxisme a permis à ces groupes de saccager un mouvement social pacifique
Ces évènements révèlent l’absence de contrôle du gouvernement sur les groupes d’extrême gauche de toutes obédiences et pire, sa tolérance envers leurs méfaits en bande organisée. Hélas, le monstre finit toujours par échapper au maître !
En réalité, la multiplication des zones de non-droit abandonnées à l’extrême gauche trahit la fausse fermeté d’Emmanuel Macron. Les postures d’autorité en paroles du Président n’ont aucune réalité concrète contre les « zadistes » de Nantes, les squatteurs des facs ou les réseaux « No Border » de passeurs de migrants.
Incapable de prévenir le mal, le gouvernement est tout aussi impuissant pour réprimer les délits et les crimes commis. Le Ministre de l’Intérieur Gérard Colomb avait annoncé 209 gardes-à-vue, chiffre immédiatement contredit et réduit de moitié par le Préfet Michel Delpech.
Cette cacophonie annonce une réponse pénale dérisoire au regard des enjeux, à l’image des peines rendues à l’issue de toutes les violences perpétuées en France depuis des années par ces militants fascisants. A Paris comme à Notre-Dame-des-Landes, à la frontière italienne ou à Tolbiac, ce sont toujours les mêmes groupes et souvent, les mêmes personnes qui agissent impunément.
Quand va-t-on enfin dissoudre les groupes qui s’organisent librement pour enfreindre nos lois et piétiner nos valeurs ? Quand va-t-on interdire de territoire tous ces militants étrangers qui choisissent la France pour satisfaire leurs pulsions de violence et de haine pseudo-révolutionnaires ?
La violence d’extrême gauche a toujours bénéficié d’une intolérable tolérance de la part de certaines personnalités toujours promptes à justifier l’injustifiable par des bons sentiments. Hier encore Philippe Poutou a défendu les violences selon lui « légitimes ». Bien d’autres ont condamné en façade les violences alors qu’ils défendent les organisations qui les provoquent !
En tant que mouvement vraiment républicain et démocratique, Debout la France demande la dissolution de tous les groupes fascistes d’extrême gauche, la mise hors d’état de nuire des professionnels de la violence en bande organisée et l’expulsion de tous les militants violents étrangers.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la France