Pour la deuxième année consécutive l’espérance de vie baisse aux États-Unis, de 78, 9 à 78,8 ans… Désormais le Centre national de la statistique de la santé américain (NCHS) annonce prochainement seulement 78,6 ans.
Hélas, la France a également accusé l’année dernière un recul de son espérance de vie.
En cause toute une série de facteurs qui démontrent la fragilité de notre modèle de société qui arrive à un seuil critique.
On peut craindre que ce phénomène ne se poursuive et s’amplifie : pesticides, pollutions, malbouffe, mauvais accès aux soins ; rigueur inefficace imposant des coupes drastiques dans la prise en charge des plus fragiles, abandon de la recherche, misère de la prise en charge du grand âge.
Tous ces choix politiques de court-terme ne sont pas sans lien avec cette crainte.
Il est urgent de changer de logique et de dénoncer les excès du modèle actuel présenté comme la seule alternative et qui en réalité nous conduit à la régression.
À force de préconiser la baisse des coûts, l’hyper productivisme, le modèle alimentaire au rabais met désormais notre santé en danger.
Cette logique de santé au rabais est aussi la résultante des politiques aboutissant à la réduction du nombre de médecin. L’accès est aux soins n’est plus seulement une menace c’est déjà la réalité.
Les équilibres cotisants/bénéficiaires qui sont essentiels au financement de la santé s’effondrent sous l’effet des politiques de dérégulation et de dumping social au sein même de l’UE.
Le manque de politique ambitieuse sur les questions environnementales nous condamne à subir toujours plus de pollution. La qualité de l’eau, de l’air, des sols sont autant de fondamentaux dangereusement altérés.
L’addition sanitaire et économique, longtemps compensée par les progrès techniques indéniables, s’annonce lourde.
Il y a une logique à combattre le CETA qui ouvre la porte à plus de malbouffe, une logique à préconiser une véritable mutation de nos comportements alimentaires pour plus de sécurité et de qualité. Une logique à vouloir faire de la France, avec nos agriculteurs et nos éleveurs, qu’il faut encourager et accompagner, le grenier du monde pour une alimentation de qualité.
Une logique à investir dans un vaste plan de réduction des nuisances et des pollutions, la mutation du parc automobile, dans la recherche médicale…
Une logique à investir dans la formation de professionnels de santé
Une logique à repenser la coopération internationale pour proposer des établissements de santé dans les pays de forte tension migratoire motivée par l’insécurité sanitaire.
Une logique à se prémunir des dumpings sociaux qui siphonnent nos ressources.
Une logique à dénoncer l’explosion du travail détaché que l’UE a généré.
Ces logiques à court terme qui dominent notre monde sont aux antipodes de nos aspirations. On assiste à un ballet de faux semblants et d’hypocrisie ou les effets d’annonce et de marketing masquent la réalité.
C’est bien un changement de cap que propose Debout La France pour réorienter nos politiques vers des objectifs essentiels et en tout premier lieu la santé.
Lors des choix européens il faudra se rassembler passer du consumérisme européen à l’humanisme européen. C’est toute l’ambition de Debout le France et de Nicolas Dupont-Aignan.
Dr Jean-Pierre Enjalbert
Maire de Saint-Prix
Délégué national à la transition écologique