M. Macron s’est permis d’admonester publiquement le chef d’Etat-major, le général de Villiers, qui avait eu l’audace de s’insurger contre les coupes d’au moins 850 millions d’euros dans le budget de la Défense.
Rappelons que le candidat Macron avait promis d’augmenter significativement le budget alloué aux armées, action indispensable dans un contexte de lutte contre le terrorisme où nos soldats combattent des ennemis toujours plus redoutables.
Le général de Villiers, héros de la guerre du Kosovo, est pleinement dans son rôle quand il rappelle, devant la commission de la Défense, que « beaucoup de jeunes sous-officiers n’arrivent même plus à se loger ».
M. Macron a rappelé le général à son rôle de réserve.
Mais qu’a donc fait le général ?
A-t-il convoqué une conférence de presse ? Nullement.
A-t-il donné une interview fleuve à une presse à sensation ? Pas du tout.
Il a simplement répondu aux questions de la commission de la Défense.
D’ailleurs le président de cette commission, pourtant député LREM, a soutenu le général de Villiers dans sa démarche.
Si une personne a lamentablement manqué à son devoir de réserve, c’est bien le président Macron.
Une fois de plus, par arrogance et suffisance, il s’est transformé en ce 14 juillet en petit « chef des armées » qui humilie des hommes qui risquent leur vie pour la France.
Je soutiens totalement le général de Villiers dans son action.
Nos armées et nos soldats ont besoin de financement suffisant si la France souhaite gagner la guerre contre le terrorisme, préserver son indépendance nationale et son rang de grande puissance aux yeux du monde entier.
Nicolas Dupont Aignan
Président de Debout La France
Député de l’Essonne